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prix et pouvoir d'achat

Intervention sur France 2 JT 20h enquête conso Noël

Publié le par Frank Rosenthal

samedi 13 novembre à 20 heures, le journal de France 2 consacrait une enquête sur la conso à Noël.

Vous pouvez visionner le sujet en cliquant sur JT (à la 25 ème minute du journal).

J'interviens brièvement dans le journal pour parler des sollicitations de plus en plus nombreuses sur cette période.

 

JT-20h-France-2-13112010.jpg

Voici quelques chiffres sur les prévisions de Noel extraits du 13è baromètre de Deloitte..

Cette année, les Français déclarent (mais ils sont généralement pessimistes) dépenser 4,4% de moins que l'année dernière, 62% pensent que le pays est en récession. L'alimentaire va un peu moins souffrir avec des dépenses restreintes de 2,2%.  Le budget de Noël sera de 605 euros par foyer. 

77% privilégient la recherche du moins cher et 54% se servent d'Internet.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, l'étude est en téléchargement sur le site de Deloitte

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Les critères déterminants lors de l'achat de produits alimentaires

Publié le par Frank Rosenthal

Une étude CLM BBDO/OMG/Scanblog paru dans LSA du 27/7 confirme que la qualité est repassée en mai 2009 devant le prix comme critère déterminant avec 49% contre 43%. En octobre 2008, c'était égalité avec 46%. Le troisième critère la marque, progresse peu de 3 à 4% au même niveau que le respect de l'envrionnement qui a en un an reculé d'un point de 5 à 4%. Le service reste calé à un très faible score : 1%.

Sur tous types de produits, le prix est passé de 49% à 47% et la qualité de 29 à 30%.

La qualité qui reprend de l'importance pour l'alimentaire, une explication supplémentaire des difficultés rencontrées par le hard discount en 2009 ?
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Baisse de TVA dans la restauration : où en est-on ?

Publié le par Frank Rosenthal


Retail-distribution continue ses visites à l'étranger, mais revient tout au long de l'été sur l'actualité française et notamment la récente baisse de la TVA dans la restauration.

Depuis le 1er juillet, la baisse de la TVA est effective. Le taux de 19,6% a été ramené à 5,5%.

Que prévoyaient les Français avant cette baisse ?

Un intéressant sondage de Coach Omnium réalisé en mai 2009 auprès d'un échantillon repérsentatif de 1001 Français en interview face à face, livre quelques éléments.

D'une manière générale, 58% trouvent que les restaurants sont trop chers.

55% pensent que les restaurateurs vont garder le différentiel de TVA pour eux.
26% pensent que les clients vont profiter d'une baisse des prix.
12% pensent que les clients vont profiter d'une amélioration des prestations, sans hausse de prix
22% pensent que les restaurateurs vont accorder des augmentations de salaire.

Donc pessimisme des Français sur une baisse de prix dont ils sont pourtant 68% à juger comme une priorité.

Que peut-on constater cette première semaine d'application ?
Peu d'informations de la part de ceux qui ne changent pas les prix (personne n'explique que le personnel est revalorisé ou que les prestations sont améliorées).

Une information pas très précise, quel nombre de produits, quel pourcentage de baisse, cela reste très mystérieux, même quand la baisse est pratiquée comme ici chez Del Arte.




Les chaînes sont plus agressives que les indépendants. Ce qu'on voit se dessiner, alors que la baisse de la TVA est générales sur les produits, c'est des baisses de prix sur certains produits.
Quick a ainsi répercuté une partie seulement de la baisse avec 7% en prix conseillé sur le menu Giant et Giant XL à 5,80 € au lieu de 6,50 €, l'enseigne a pourtant fait une campagne d'affichage. chez MC Donald's seul le prix du menu Big Mac baisse de 5% (source : La Tribune). Déjà sur le forum de Que Choisir les consommateurs râlent face à cette augmentation pré-supposée des marges et non du pouvoir d'achat.

Pizza Hut suit cette stratégie avec une baisse partielle sur les menus.


Buffalo Grill lui baisse les prix sur les 15 produits les plus consommés dans ses restaurants.
Dans la charte signée avec l'Etat "contrat d'avenir" les restaurateurs s'étaient engagés à répercuter une baisse de prix de 11,8% sur au moins 7 produits. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Voici une affaire qui ne va pas simplifier la lecture des prix et la confiance des consommateurs.
Hervé Novelli, sécrétaire d'Etat à la consommation a parlé du chiffre de 30% des restaurateurs jouant le jeu et le considérant comme une bonne base de départ et parie sur une diffusion plus large au cours de l'été.

Le consommateurs constatera de son côté et l'essor d'Internet lui servira à échanger que la répercussion des baisses va plus vite que celle des hausses, la TVA de la restauration venant s'ajouter aux cas des matières premières et du pétrôle.
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L'inégalité des prix face au sandwich

Publié le par Frank Rosenthal

Intéressante étude de Gira Conseil sur le prix du sandwich jambon beurre dans plusieurs circuits de distribution et dans plusieurs villes.

ce qui ressort c'est que le circuit le moins cher est l'hypermarché avec 1,79 € en prix le plus bas constaté et 3,72 € en sandwicherie.

Les villes les plus chères sont Paris, Poitiers er Strasbourg. A Paris, par exemple le prix moyen est de 3,27 €.
Très loin devant les villes de Corte 1,91 €  ou de Saumur 2,21 €.

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Les prix baissent-ils vraiment ?

Publié le par Frank Rosenthal

C'est la question que se pose le mensuel L'Expansion dans son numéro de mars. Le magazine en collaboration avec le CLCV (Confédération de la Consommation, du logement et du cadre de vie) signale les écarts entre l'évolution du cours des matières premières, l'évolution des prix de détail et les évolutions de prix qu'on aurait du observer.

Quelques exemples :

sur les yaourts, les matières premières ont baissé de 10%, les prix de détail progressé de +1,8% entre juillet et décembre 2008, on aurait du observer une baisse de 7%.

Autre exemple, celui du pain avec une baisse des matières premières de 50%, l'évolution des prix de détail est positive avec +2,4% alors qu'au final on aurait du assister à une baisse de 12,5%.

Voilà qui va encore créer un décalage entre ce qu'on entend tous les jours et la répercussion réelle sur les prix.

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Bilan de la consommation en 2008

Publié le par Frank Rosenthal

Le rayon des yaourts en chute libre : -5,5%


Les Français cherchent toutes les sources d'économies possibles, la preuve : certains rayons en 2008 sont en chute libre :

-7% pour les lessives

-2% pour les shampooings

-5,5% pour les yaourts



La baisse des achats en volume se situe pour sa part à -1,8%, ce qui représente annuellement une vingtaine de produits en moins dans le chariot.


Les MDD pour leur part avaient l'habitude de gagner selon IRI 0,8% de parts de marché chaque année, en 2008 elles gagnent en 12 mois plus de 26 mois de leur croissance habituelle avec 1,8% de gain de parts de marché.
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Leclerc s'attribue la désinflation

Publié le par Frank Rosenthal

Avec cette pub et la baisse générale de l'inflation, il s'agit de montrer que Leclerc agit et ne fait pas que suivre la tendance générale de la baisse des prix.

Il s'agit donc de réaffirmer ses engagements et cela vaut surtout pour les fournisseurs, pour mettre un peu plus de pression sur les négociations, la pub b to b qui devient de la pub b to c est un classique du genre.

 

L'enseigne annonce une inflation limitée entre 0 et 1% pour les produits grande consommation et annonce  aussi "Répercussion des baisses de tarifs sous forme de prix bas, et pas seulement des promotions trop éphèmères."

Oui, mais alors comment nourrir le Ticket, qui par définition vit de promotion éphèmères et qui avec le relancement de la carte va vivre une nouvelle jeunesse.

Le mérite : l'enseigne veut toujours aller plus loin que les autres.

La critique : pas très spectaculaire et peu spécifique, contestable...c'est d'ailleurs ce que fait Intermarché...

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Le prix de l'essence (3) : les chiffres clés

Publié le par Frank Rosenthal

L'hebdomadaire LSA a récemment effectué une enquête sur le sujet dans son numéro du 12 février 2009.

-9,4% : la chute de la consommation de carburants en juin 2008, quand les prix de l'essence ont atteint leur plus haut.

39% des Français indiquent avoir moins utilisé leur voiture en 2008.

Et surtout, le chiffre le plus spectaculaire : 39% des Français sondés par Ifop pour l'Union des industries pétrolières déclarent avoir changé de lieu d'achat des carburants pour rechercher les meilleurs prix.

Preuve que les comportements changent durablement, 82% des sondés (le 15 et 16 janvier 2009) affirment que même si le prix du carburant baissait (ce qui est le cas depuis plusieurs semaines), ils ne recommenceraient pas à utiliser plus leur voiture.

Rappelons que le chiffre officiel de l'UFIP pour 2008 annonce une baisse de 2,8% de la consommation de carburants.
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Le prix de l'essence (2)...et les centres commerciaux

Publié le par Frank Rosenthal

Intérrogé par La Tribune, le 16 février 2009 sur le prix de l'essence, voici ce qu'a dit Guillaume Poitrinal, PDG de Unibail Rodamco en réponse à la question : "Avez-vous noté une baisse de la fréquentation lorsque le prix de l'essence était au plus haut ?"

"Les plus petits centres commerciaux situés dans des zones de chalandise ont été plus affectés que les grands centres commerciaux. Mais il est clair qu'un grand centre commercial doit être desservi par les transports en commun."
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Dernier rush avant la fin des soldes

Publié le par Frank Rosenthal

La fin des soldes effective ce soir partout en France devrait voir un grand nombre de consommateurs se précipiter dans les magasins.

En effet selon un sondage Igraal.com réalisé auprès de 200 000 internautes et publié dans Le Parisien du 7/2/2009 fait apparaître que 25% des clients attendent le dernier moment pour dénicher les bonnes affaires.

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Changer de fournisseur d'énergie, le prix ne fait pas tout !

Publié le par Frank Rosenthal

D'abord, parce selon une étude Accenture publiée dans La Tribune le 14 janvier 2009, 59%  des Français
sont prêts à payer 10% plus cher pour une énergie plus propre.

Il faut toujours prendre avec précaution le déclaratif.

La preuve : en 2008,  84% se déclaraient prêts à choisir un fournisseur d'énergie qui les aide à mieux gérer leur consommation et limiter leurs émissions de CO2. Seuls 4% l'ont fait !

Pourquoi cette telle différence, l'étude Accenture avance un argument : le manque de différenciation.

80% des consommateurs jugent leur efficacité, en matière de lutte contre le changement climatique, équivalente d'un fournisseur à l'autre.


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Hausse des prix et pouvoir d'achat : dangers pour la démocratie ?

Publié le par Frank Rosenthal

C'etait un des thèmes de "La cité du commerce et de la consommation" qui a eu lieu vendredi 28 et samedi 29 novembre. J'ai pu assister à ce débat dans les locaux de l'ESCP.

 

Voici quelques idées fortes à retenir, notamment celles de l'économiste Jean-Paul Betbéze qui livre quelques réflexions clés.

 

Jean-Paul Betbéze, macro-économiste et directeur des études économiques du Crédit Agricole :

"Le commerce c'est la croissance, la frugalité c'est la crise."

"Les problèmes de prix ont-ils un effet sur la démocratie ? Aux émeutes de la faim, rien ne résiste."

"La déflation qu'on connaît déjà sur l'immobilier, les actions, les prix agricoles peut avoir des effets dramatiques. Ne rentrons pas dans une logique déflationniste : demain j'achèterai parce que ça aura baissé !"

"La mauvaise déflation vient de l'angoisse, la bonne de la concurrence, de la croissance, de l'innovation."

"S'il y a déflation, comment vont évoluer les salaires ?"

 

Grégoire Kaufman, directeur commercial marketing de Ed :

"La perception du pouvoir d'achat se fait plus sur le récurrent et l'obligatoire : l'alimentaire."

 

Jérôme Bédier, Président de la FCD : "Il faut faire confiance à la concurrence."

 

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L'inflation en grande distribution : -0,2% en septembre

Publié le par Frank Rosenthal

-0,2% c'est le chiffre de l'inflation des produits de grande consommation communiqué par l'Insee le 14 octobre dernier.

Plusieurs commentaires : ce chiffre est le premier qui vient inverser la tendance.
Au cours des trois derniers mois, l'inflation reste à un niveau contenu : 0,5% dans la grande distribution avec toutefois une grande différence sur les circuits et +0,2% en hypermarchés et +0,9% en supermarchés.

En rythme annuel, la grande distribution progresse encore de 5% avec une quasi égalité entre supers et hypers 5,1 et 5,2%.

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Big bang de la consommation suite

Publié le par Frank Rosenthal

En juin dernier, j'avais consacré sur le blog sous le même titre quelques articles pour montrer que 2008 est vraiment une année de rupture : 2008 : l'année du big bang de la consommation ? 7 grandes tendances et 2008, big bang de la consommation : les grands arbitrages (2)

Les derniers chiffres publiés pour le premier semestre 2008 viennent confirmer cette impression.

En résumé :
1/ baisse de la consommation
2/ Hausse des MDD
3/ Gains importants pour le hard discount

Quelques chiffres clés du premier semestre parus dans LSA du 11 septembre selon IRI France.

-4,1% c'est la baisse des ventes en volume des marques nationales en hypers et supermarchés au cours du premier semestre.

+ 3,3% pour les MDD sur la même période.

Les effets de merchandising valorisent l'écart prix en faveur des MDD, exemple chez Intermarché pour un produit similaire entre Paturages et La Laitière avec un écart de 25%, soit l'écart habituel chez Intermarché.



En juillet, la tendance est encore plus affirmée et l'écart se creuse encore plus nettement
-4,4% pour les marques nationales vs juillet 2007
+3,8% pour les MDD.
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Le prix de l'essence favorise t-il Internet (3)

Publié le par Frank Rosenthal

Un récent sondage du Journal du Net publié le 11 août 2008 montre sur un échantillon (forcément internaute) de 337 personnes que les conséquences ne sont pas aussi fortes qu'on peut le penser.

A la question : " Le prix de l'essence vous incite t-il à faire vos courses en ligne ?"

39,3% répondent "Non, pas du tout"

34,8% pas plus qu'avant

 

18,5% de plus en plus

7,4% oui, au maximum.

En résumé, un peu plus d'un quart de la population internaute, soit en extrapolant environ 1/7 ème de la population française, modifie son comportement.

 Pas réellement significatif, compte-tenu que le sondage est fait sur une population d'internautes, mais si on extrapole, on voit immédiatement les conséquences pour les hypermarchés et autres GSS en périphérie.

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Conso/pouvoir d'achat : la rentrée des bonnes audiences

Publié le par Frank Rosenthal

Première préoccupation des Français, le pouvoir d'achat fait sa rentrée en télévision.
Encore que les émissions inédites de Capital de cet été et les multiples reportages sur la rentrée scolaire et le panier de fournitures scolaires ont inondé les écrans depuis quelques semaines.

Ici, analysons comment TF1 et M6 avec leurs magazines phares ont fait leur rentrée.

Combien ça coûte, une des émissions "historiques" de TF1 est désormais programmé avant 7 à 8 à 17h55 en hebdo. Jean-Pierre Pernaut a présenté l'émission au début de cette nouvelle saison de la façon suivante :
"Pour évoquer le pouvoir d'achat...toutes les semaines, des idées, des conseils, des astuces pour dépenser mieux ou moins."


Audience de la première émission du 31 août : 2 750 000 télespectateurs soit 24,6% de parts de marché (c'est équivalent à ce que faisait cette case l'année dernière avec Les Experts Miami). Sur les femmes de moins de 50 ans, l'emission a fait 37,6% de part d'audience et sur les 15-24 ans, 38,7% !

Capital de M6 faisait sa rentrée dimanche soir avec un thème habituel : "Dépenses de rentrée, comment échapper à la hausse des prix ?" Un invité central : Jacques Attali, 3 dossiers : un sur Lidl, le second sur les ordinateurs à moins de 400 euros et le dernier sur le prix de l'essence.

L'emission se classe à la seconde place, devancée par Les Experts de TF1 avec 4 280 000 télespectateurs, soit 18,4% du public présent.

Une excellente audience qui témoigne que les Français ne sont pas las de s'informer sur leur première préoccupation : le pouvoir d'achat.
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