C'est aujourd'hui que Netflix ouvre son pop-up dédié à la série Stranger Things qui va démarrer sa saison 4 très bientôt sur Netflix et pour une durée jusqu'à fin août.

Qu'en penser (quelques minutes après ma visite) ?

1/ Magasin événementiel et visite sur réservation

Tout comme à Los Angeles et New York, j'avais visité le magasin éphémère de Times Square en janvier dernier, l'entrée du magasin se fait sur réservation en ligne par créneau. La durée de visite conseillée est de 30 minutes. Donc magasin événementiel pour une série confirmée avec réservation, c'est vers ce modèle que Netflix s'achemine. Et Netlix ouvre son 1er pop-up store à Paris après avoir rodé le concept aux Etats-Unis. Je vous le confirme les meubles, les décors et les produits sont identiques entre New York et Paris.

A noter que le géant américain se situe sur des emplacements numéros 1 à chaque fois pour assurer le trafic.

2/ On plonge dans les décors de la série

Ici pour Stranger Things, on se retrouve à Hawkins dans l'Indiana avec les étudiants de l'université et on navigue dans la série et ses décors notamment avec la reproduction du centre commercial (en miniature)  Starcourt.

C'est ce qui fait de ce "Stranger Things Store" un parcours dans la série et ses décors et le magasin. Ce que le Netflix Store en digital ne permet pas de faire, on voit ainsi la complémentarité digital/physique nouvelle chez Netflix.

3/ Le magasin est là pour vendre et faire du business

On y trouve 120 produits exclusifs du vinyle avec toute l'ambiance musicale de la série, en passant par des coffrets avec Merci Handy, des tee-shirts et sweats de l'université de Hawkins, les mugs, bref pour les fans de la série l'imagination est sans limite et le budget aussi.

Un modèle de retail que l'on pourrait bien retrouver sur d'autres séries événements de Netflix et qui devrait contribuer à permettre de faire croitre les revenus par abonné sans être en permanence à chercher une forte croissance en nombre d'abonnés.

Article paru dans Challenges du 25 mai au 1er juin sur le renouveau de Castorama dans lequel je parle de la stratégie de l'enseigne.