Il fallait y penser (1) : la campagne P'tit prix de Monoprix
"Il fallait y penser" est une nouvelle rubrique de ce blog créée en partenariat avec LSA : le magazine de référence de la grande consommation et de la distribution.
Il s'agit de recenser des bonnes idées ou des détails remarquables qui font progresser les enseignes.
Au-delà, cette rubrique vise à décrypter pourquoi on est en présence d'une bonne idée.
Premier article avec : la campagne et le lancement de la gamme et marque premiers prix de Monoprix : P'tit prix.
Une visibilité forte pour des premiers prix qui jusque là dans la distribution alimentaire étaient placés en bas de rayon et se faisaient le plus discret possible
Pourquoi fallait-il y penser ?
- Parce que Monoprix montre que sa communication peut enfin réconcilier image-prix et image (ça fonctionne dans les deux sens). Un tournant historique dans la communication de l'enseigne.
- Parce que les codes de la gamme premiers prix en font vraiment une marque. Important pour les clients de centre-ville de Monoprix qui peuvent ainsi assumer dans leurs chariots la présence de premiers prix.
-Parce qu'avec 200 références, Monoprix va limiter la casse sur la baisse du panier moyen et donc du CA. On peut même imaginer que les produits P'tit Prix vont permettre au distributeur de consolider son taux de nourriture car plus besoin d'aller ailleurs chercher des produits à bas prix. Assurément, Monoprix va pouvoir consolider son image-prix, sans se livrer à la bataille tarifaire. On pourrait donc dire : un moindre mal...
-Parce que cela consolide le positionnement de l'enseigne avec des produits très ancrés sur le quotidien.
-Parce que cela permet au moins sur Paris intra muros de mener une offensive contre Marks & Spencer qui en cesse d'ouvrir et ne se bat pas avec cette arme... et contre Carrefour City dont le parc va gagner en puissance avec la transformation des Dia en Carrefour City.
-Enfin, parce que depuis l'initiative avortée de Carrefour avec Carrefour Discount, il n y a pas eu d'initiative majeure sur les premiers prix, alors que le taux de chômage est à son plus haut niveau, donc saluons au moins cet acte offensif.
En partenariat avec LSA